De l'effet bénéfique de l'habitat provincial.
Ah... la Normandie ! Air iodé, circulation fluide, sourires aux caisses des grandes surfaces...
Comment peut-on encore ne serait-ce qu'imaginer vouloir vivre à Paris ?
J'y ai pourtant passé la plus grande partie de ma vie, à Paris, oui. Si l'on excepte les trois catastrophiques années passées dans le massif central et les deux ans et demi déjà passés ici même, à Ouistreham, il y a sept ans, on peut même dire que j'y ai passé toute ma chienne de vie. Mazette, ça fiche un coup, tout de même...
Bref, laissons là les réminiscences à l'odeur acre, et concentrons-nous sur le nouveau bonheur qui est le mien : vivre à Ouistreham, petite bourgade de 8 759 âmes, quand même, dont la mienne depuis peu, située tout au nord de Caen, au bord de la mer. Ouais...
Maison de 65 m² tout confort, 3 pièces, cuisine, sdd, wc, garage, jardin, proche commerces et bord de mer. PAS A VENDRE ! Au grand désespoir des nombreuses mamies qui me posent la question quand je les croise dans la rue ; non mais.
Mon petit chat Bouchon semble lui aussi s'être accoutumé rapidement à l'atmosphère normande ; mais suis-je bête : il est né à Caen ! et voilà... Bon, il a eu un peu plus de mal à s'habituer aux superbes chatières installées par Didio le super bricolo à la scie sauteuse ; à mon grand désespoir, puisque jusqu'ici, parlant de mon chat, je n'avais de cesse d'en vanter l'intelligence exceptionnelle, voire le génie ! Même un chat, ça vieillit mal. Mes pauvres enfants, où allons-nous...
Bref, sentant que je commence à radoter, je cesse l'élucubration présente ; mais j'y reviendrai, probablement.